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 Ostéologie

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Matthieu Gillet
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Matthieu Gillet


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MessageSujet: Ostéologie   Ostéologie EmptyDim 8 Sep - 19:25

Chapitre 1: la colonne vertébrale.


Sommaire:


Introduction:


I/ Les caractères communs à toutes les vertèbres.

1/ Le corps de la vertèbre.
2/ Le trou vertébral.
3/ Apophyse épineuse.
4/ Les apophyses transverses.
5/ Les apophyses articulaires.
6/ Les lames vertébrales.
7/ Les pédicules.


II/ Caractères propres aux vertèbres de chaque régions.

A) Les vertèbres cervicales.
1/ Le corps vertébral.
2/ Le trou vertébral.
3/ Apophyse épineuse.
4/ Apophyses transverses.
5/ Apophyses articulaires.
6/ Les lames.
7/ Les pédicules.

B) Les vertèbres dorsales.
1/ Le corps de la vertèbre.
2/ Le trou rachidien.
3/ Apophyse épineuse.
4/ Apophyses transverses.
5/ Apophyses articulaires.
6/ Les lames.
7/ Les pédicules.

C) Les vertèbres lombaires.
1/ Le corps vertébral.
2/ Le trou rachidien.
3/ Apophyse épineuse.
4/ Apophyses transverses.
5/ Apophyses articulaires.
6/ Les lames.
7/ Les pédicules.
 

III/ Caractères propres à certaines vertèbres.

A) 1ère vertèbre cervicale: Atlas.
1/ Les masses latérales.
2/ L'arc antérieur.
3/ L'arc postérieur.
4/ Les apophyses transverses.
5/ Le trou rachidien.
6/ L'homologie de l'atlas avec les autres vertèbres.

B) La 2è vertèbre cervicale: l'axis.
1/ L'apophyse odontoïde.
2/ Le trou rachidien.
3/ L'apophyse épineuse.
4/ Les apophyses transverses.
5/ Les lames.
6/ Les pédicules.

C) La 6è vertèbre cervicale.
 
D) La 7è vertèbre cervicale.
1/ L'apophyse épineuse.
2/ Les transverses.

E) La 1ère vertèbre dorsale.

F) La 10è vertèbre dorsale.

G) Les 11è et 12è vertèbres dorsales.

H) La 5è vertèbre lombaire.
 

IV/ Les vertèbres sacrées et coccygiennes.

A) Le sacrum.
1/ La face antérieure.
2/ La face postérieure.
3/Les faces latérales.
4/ La base.
5/ Le sommet.
 
B) Le coccyx.
1/ Les faces.
2/ La base.
3/ Le sommet.
4/ Les bords.


V/ La colonne vertébrale considérée dans son ensemble.

A) Les dimensions.
1/ Longueur = hauteur.
2/ Largeur = diamètre transverse.
3/ L'épaisseur = diamètre antéro-postérieur.
 
B) Direction.
 
C) Configuration externe. (pas vu en cours)
1/ Face antérieure.
2/ Face postérieure.
3/ Les faces latérales.
4/ Le canal vertébral.
 


Dernière édition par Matthieu Gillet le Dim 8 Sep - 19:39, édité 1 fois
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Matthieu Gillet
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Matthieu Gillet


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MessageSujet: Re: Ostéologie   Ostéologie EmptyDim 8 Sep - 19:27

Chapitre 1: la colonne vertébrale.



Introduction:
La colonne vertébrale (ou colonne rachidienne, ou rachis) est une longue tige osseuse située sur la ligne médiane à la partie postérieure du tronc. Elle sert de gaine protectrice à la moelle osseuse et de point d'appui à un grand nombre de viscères.

Elle correspond, de haut en bas: au cou (ou portion cervicale), au dos (ou portion dorsale), aux lombes (ou portion lombaire), au bassin (ou portion pelvienne = sacro-coccygienne).

Cette colonne vertébrale est constituée d'une série d'éléments osseux de forme discoïde, régulièrement superposés et qu'on appelle vertèbres.
33 chez l'homme (ou 34) reparties ainsi: 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres dorsales, 5 vertèbres lombaires, 5 sacrées et 4-5 coccygiennes).

Les cervicales, les dorsales et les lombaires restent libres et indépendantes quant aux vertèbres sacro-coccygiennes, elles sont modifiées dans leur forme externe, perdant leur individualité et se soudent entre elles de manière à ne former que 2 os: le sacrum et le coccyx.

I/ Les caractères communs à toutes les vertèbres.

Toute vertèbre présente donc à décrire:
Une masse compacte formant la partie antérieure de la vertèbre que l'on appelle corps vertébral.
En arrière de ce corps, trou vertébral. (canal si on on parle de l'ensemble de la colonne)
Un prolongement médian, l'apophyse épineuse, en arrière du trou.
2 prolongements latéraux à direction transversale, les apophyses transverses.
4 autres prolongements plus ou moins verticaux, les apophyses articulaires.
2 portions élargies, les lames qui s'étendent de l'épineuse aux apophyses articulaires.
2 portions plus amincies, les pédicules réunissant le corps vertébral à toute ou partie de la masse apophysaire articulaire.

1/ Le corps de la vertèbre.
La partie la plus volumineuse de la vertèbre, c'est celle qui concourt à donner, à la colonne vertébrale, sa solidité et sa résistance. Il a la forme d'un cylindre et nous offre à considérer 2 faces horizontales et une circonférence.
Une face dite supérieure, une dite inférieure, elles sont l'une et l'autre criblées de petits trous en leur centre. On a une zone annulaire circonscrivant la partie centrale qui est légèrement en saillie et formée de tissu compact.

La circonférence est excavée dans le sens vertical, en avant et sur les côtés. Cela forme une gouttière horizontale. En arrière la circonférence est plutôt plane, parfois même excavée dans le sens transversal constituant ainsi la paroi antérieure du trou vertébral.
Dans la partie moyenne du corps, on observe une série de petits trous pour les canaux veineux qui amènent dans les veines longitudinales du rachis, le sang veineux provenant du corps de la vertèbre.

2/ Le trou vertébral.
 → Entre face postérieure du corps vertébral et l'apophyse épineuse.
 → Forme d'un triangle aux angles plus ou moins arrondis, parfois plutôt circulaire.
 → Les trous vertébraux se superposant les uns les autres forment le canal vertébral ou canal  
      rachidien dans lequel se loge la moelle épinière et ses annexes.

3/ Apophyse épineuse.
Elle se dirige en arrière sous la forme d'une longue épine d'où son nom.
On lui distingue:
 → Une base qui la rattache à la vertèbre.
 → Un sommet souvent dévié de la ligne médiane et directement en rapport avec la peau.
 → 2 faces latérales en rapport avec les muscles spinaux.
 → Un bord supérieur plutôt tranchant.
 → Un bord inférieur plus large, plus court et mousse.

4/ Les apophyses transverses.
Au nombre de 2, une droite et une gauche.
Elles se dirigent transversalement en dehors. Comme les épineuses elles possèdent:
 → Une base qui la rattache à la vertèbre
 → Un sommet libre.
 → 2 faces antérieure et postérieure.
 → 2 bords supérieur et inférieur.

5/ Les apophyses articulaires.
 → Elles servent à l'articulation des vertèbres entre elles.
 → 4 par vertèbre, 2 supérieures ascendantes et 2 inférieures descendantes placées symétriquement
      de chaque côté du trou vertébral.
 → Débordent soit en haut, soit en bas, le niveau de l'arc osseux qui limite le trou vertébral.
 → Les apophyses articulaires supérieures s'articulent avec les inférieures du dessus.
 → Les apophyses inférieures avec les supérieures du dessous.

6/ Les lames vertébrales.
Il y en a 2, une droite et une gauche. Elles sont aplaties, quadrilatères, forment la plus grande partie de la paroi postéro-latérale du trou rachidien. On décrit:
 → Une face antérieure qui regarde la moelle épinière.
 → Une face postérieure qui recouvre les muscles spinaux.
 → Un bord supérieur.
 → Un bord inférieur.
 → Une extrémité interne qui se confond avec la base de l'épineuse.
 → Une extrémité externe qui rejoint l'apophyse transverse ou l'apophyse articulaire selon la  
      région.

Les lames ne sont pas verticales, elles sont légèrement obliques en bas et en arrière.

7/ Les pédicules.
Ce sont ces 2 portions minces et étroites qui réunissent la base des apophyses transverses et les 2 apophyses articulaires correspondantes à la partie postérieure et latérale du corps vertébral.

 → Le pédicule limite latéralement le trou vertébral.
 → Leurs 2 bords ne sont pas rectilignes.
 → Chaque pédicule présente son minimum de hauteur dans la partie moyenne.
 → Ils possèdent donc des échancrures supérieure et inférieure.

Ces échancrures se superposant forment des orifices disposés régulièrement de chaque côté de la colonne et qui donnent entrée dans le canal rachidien, on les nomme trous de conjugaison.


II/ Caractères propres aux vertèbres de chaque régions.

A) Les vertèbres cervicales.

1/ Le corps vertébral.
Allongé dans le sens transversal, son diamètre frontal est presque le double de son diamètre antéro-postérieur (= sagittal).
La gouttière horizontale est remplacée, en avant sur la ligne médiane, par une saillie verticale.

Ce qui caractérise particulièrement le corps d'une cervicale c'est que:
 → On a sur les 2 extrémités (au niveau de la partie la plus antérieure de la face supérieure), la  
      présence de 2 petits crochets (appelés saillies) à direction verticale, ce sont les apophyses semi-
      lunaires ou uncus.

 → On a sur les 2 extrémités latérales de la face inférieure, 2 petites échancrures symétriquement
      placées qui répondent aux apophyses semi-lunaires de la vertèbre sous-jacente.

2/ Le trou vertébral.
Il est considérable, il a la forme d'un triangle dont la base correspond à la face postérieure du corps vertébral. Cette base est plus longue que la hauteur.
Cette hauteur varie selon que l'on regarde le trou vertébral par sa face supérieure ou sa face inférieure. (plus important face inf.)

3/ Apophyse épineuse.
Relativement courte, peu inclinée. Son bord inférieur se creuse en une gouttière profonde et son sommet est bifurqué. L'épineuse est bifide (surtout en partie haute du rachis cervical).

4/ Apophyses transverses.
 → Elles s'implantent directement sur les côtés du corps vertébral.
 → Leur base est percée par un trou transversaire laissant passer l'artère et la veine vertébrale.
 → Leur sommet se termine par 2 saillies généralement distinctes (= tubercules).
 → Un tubercule antérieur et un postérieur.
 → Leur face supérieure présente une gouttière transversale située entre les 2 tubercules = gouttière
      transversaire où se loge le nerf rachidien à sa sortie du trou de conjugaison.

5/ Apophyses articulaires.
 → Les 2 apophyses articulaires supérieures ont une facette qui regarde en arrière et en haut.
 → Les 2 apophyses articulaires inférieures regardent en avant et en bas.
 → Les supérieures et les inférieures sont placées les unes au dessus des autres, dans le même axe.

6/ Les lames.
 → Régulièrement quadrilatères, leur largeur est supérieure à leur hauteur.
 → Elles se dirigent obliquement en bas et en arrière.
 → Elles s'imbriquent les unes sur les autres comme des tuiles sur un toit.

7/ Les pédicules.
 → Plus ou moins placés en arrière des transverses.
 → Elles s'implantent sur le corps vertébral en un point qui est un petit peu plus près de sa face supérieure que de sa face inférieure => l'échancrure inférieure est plus prononcée que la supérieure.



B) Les vertèbres dorsales.

1/ Le corps de la vertèbre.
 → Un diamètre transversal et un diamètre sagittal relativement similaires.
 → La gouttière est très marquée, la face postérieure est fortement excavée également.
 → Nous avons sur les côtés du corps, près de l'extrémité antérieure du pédicule, la présence de 2
      demi-facettes articulaires, une supérieure et une inférieure qui sont destinées à recevoir la tête
       des côtes.

Ces 2 demi-facettes se rapprochent d'autant plus du pédicule, que l'on descend vers les dorsales basses.

2/ Le trou rachidien.
 → De forme circulaire.

3/ Apophyse épineuse.
 → Elle s'incline fortement en arrière et en bas, se rapprochant de la verticale.
 → Elle est très longue, prismatique triangulaire. Elle n'est pas bifurquée à son sommet.

4/ Apophyses transverses.
 → Elles se détachent en arrière du pédicule, leur sommet est plus ou moins arrondi.
 → On a sur la face antérieure du sommet, la présence d'une petite facette articulaire destinée à
      s'articuler avec la tubérosité de la côte correspondante.

5/ Apophyses articulaires.
Les supérieures
 → Elles se dressent verticalement au dessus de la base des transverses.
 → Leurs facettes regardent en arrière et un peu en dehors.
 → Entre les 2, il existe une forte échancrure de forme triangulaire dont le sommet répond à la base
      de l'épineuse.

Les inférieures.
 → Elles n'existent pas, réduites à de simples facettes situées sur la face antérieure des lames.
 → Elles regardent en avant et un peu en dedans.

6/ Les lames.
 → Quadrilatères.
 → Largeur et hauteur similaires.

7/ Les pédicules.
Ils réunissent le corps vertébral à la masse osseuse constituée des apophyses transverses et articulaires.
Ils sont échancrés sur leurs 2 bords, l'inférieur est beaucoup plus prononcé que le supérieur => les trous de conjugaison sont creusés au dépend de la vertèbre qui est au dessus.
Les facettes articulaires costales peuvent s'étendre sur la partie externe des pédicules.



C) Les vertèbres lombaires.

1/ Le corps vertébral.
 → Très volumineux. Son diamètre transverse l'emporte sur le diamètre antéro-postérieur.
 → La gouttière horizontale est très marquée sur les côtés du corps et pratiquement effacée sur la
      face antérieure.

2/ Le trou rachidien.
 → Il a une forme de triangle équilatéral.

3/ Apophyse épineuse.
 → Elle a une forme quadrilatère, horizontale et est épaisse.
 → Son bord postérieur est beaucoup plus large en bas qu'en haut.

4/ Apophyses transverses.
 → Elles sont atrophiées, se détachent à la partie moyenne du pédicule.
 → Elles sont minces et effilées à leur sommet.

5/ Apophyses articulaires.
. Les supérieures:
Forme de gouttière verticale, concave transversalement, les facette regardent en dedans et en arrière.
On observe sur leur partie postéro-externe, la présence d'un tubercule mamillaire souvent très développé, qui est un lieu d'insertion des muscles spinaux.

. Les inférieures:
 → Elles sont inversement conformées.
 → Forme d'un segment de cylindre vertical et leur facette regarde en dehors et en avant.

6/ Les lames.
 → Épaisses, plus hautes que larges et quadrilatères.
 
7/ Les pédicules.
 → Épais et courts.




III/ Caractères propres à certaines vertèbres.

Dans chacune des régions décrites, il existe des vertèbres présentant des caractères individuels suffisamment tranchés pour qu'il soit possible de les distinguer.

A) 1ère vertèbre cervicale: Atlas.
 → Essentiellement constituée de 2 masses latérales.
 → Elles sont reliées entre elles en avant et en arrière par 2 lames arciformes antérieur et postérieur.
 → Face externe: 2 prolongements latéraux, horizontaux qui sont les apophyses transverses.
 → Les 2 arcs et les masses latérales circonscrivent le trou rachidien.

1/ Les masses latérales.
 → Plus ou moins la forme d'un segment de cylindre.
 
Face supérieure
 → Présente une facette articulaire qui est plus rapprochée de sa congénère en avant qu'en arrière.
 → Cette face est concave dans tous les sens, elle porte le nom de cavité glénoïde de l'atlas.
 → Son grand axe est oblique en avant et en dedans.
 → Son axe antéro-postérieur est deux fois supérieur à l'axe transversal.
 → Elle est souvent comparée à une semelle de chaussure dont le talon serait sa partie postérieure.
 → Ces cavités glénoïdes s'articulent avec les condyles occipitaux.

Faces inférieures:
 → Il existe 2 facettes articulaires.
 → Celles-ci s'articulent avec les facettes articulaires supérieures de l'axis.
 → Elles sont planes, elles regardent l'une vers l'autre en bas et en dedans.

Faces externes:
 → Apophyses transverses, leur face antérieure se confond avec l'extrémité de l'arc antérieur.
 → Leur face postérieure se continue de même avec l'extrémité de l'arc postérieur.

Faces internes:
 → Fortement rugueuses car elles donnent insertion au ligament transverse.

2/ L'arc antérieur.
Aplati d'avant en arrière, de direction transversale. Il présente sur sa ligne médiane:
 → En avant: Saillie mamelonnée = tubercule antérieur de l'atlas.
 → En arrière: Facette articulaire concave en arrière, articulé avec l'apophyse odontoïde de l'axis.

3/ L'arc postérieur.
 → Présente une courbe à concave en avant, présente sur la ligne médiane.
 → Sur sa face postérieure, un petit tubercule = tubercule postérieur de l'atlas.
 → Entre ce tubercule et les masses latérales, on a une gouttière de chaque côté.
 → C'est là que passent l'artère vertébrale et le 1er nerf cervical puis contourne la masse latérale.

4/ Les apophyses transverses.
 → Lieu d'insertion de muscles puissants, donc relativement développés.
 → Leur sommet n'est pas bifurqué et ne présente pas de gouttière sur la face supérieure.
 → Le trou transversaire est plus ovalaire qu'arrondis.



5/ Le trou rachidien.
 → Composé de 2 portions.
 → Une portion antérieure plutôt quadrangulaire, occupée par l'apophyse odontoïde.
 → Une partie postérieure de forme elliptique à grand axe transversal, occupée par la moelle  
      épinière et ses annexes.

6/ L'homologie de l'atlas avec les autres vertèbres.
L'apophyse odontoïde correspond au corps.
Le trou vertébral correspond à la partie postérieure du trou rachidien.
Le tubercule postérieur apophysaire à l'apophyse épineuse.
L'arc osseux postérieur aux lames et l'arc osseux antérieur aux pédicules.


B) La 2è vertèbre cervicale: l'axis.
Elle ressemble beaucoup plus que la 1ère, aux autres vertèbres cervicales.
Ce qui la caractérise c'est l'apophyse odontoïde.

1/ L'apophyse odontoïde.
 → Face supérieure de son corps: Saillie verticale appelée apophyse odontoïde (ou dent).
 → C'est un pivot cylindroïde autour duquel tourne l'atlas.

Elle mesure entre 12 et 16mm et on lui considère:
Une base qui est élargit et qui l'unit au corps de l'axis.
Une portion rétrécit qu'on appellera col.
Un corps qui correspond à sa partie moyenne.
Un sommet sur lequel viennent s'attacher plusieurs ligaments provenant de l'occiput.

 → En avant et en arrière de cette apophyse nous avons 2 facettes articulaires.
 → Une antérieure et une postérieure, toutes 2 ovalaires, plus hautes que larges.
 → La facette antérieure répond à l'arc antérieur et la postérieure glisse sur le ligament transverse.
 
 → L'apophyse doit être considérée comme représentant le corps de l'atlas.
 → Elle se développe comme un corps vertébral.
 → Il n'est pas rare de trouvé à sa base les vestiges d'un disque inter-vertébral.

La face inférieure du corps est fortement concave dans le sens antéro-postérieur.

2/ Le trou rachidien.
 → Moins important que l'atlas et a la forme d'un cœur de carte à jouer.

3/ L'apophyse épineuse.
 → Toujours bifurqué à son sommet.
 → Elle présente sur chacune de ses faces, une dépression profonde et rugueuse.
 → Elle donne insertion au muscle grand oblique de la tête.
 → Sa face inférieure est très excavée.

4/ Les apophyses transverses.
 → Très courtes, leur sommet n'est pas bifurqué.

5/ Les lames.
Aucun caractère spécifique.

6/ Les pédicules.
 → Ils se confondent avec les lames.
 → Les échancrures inférieures sont très marquées.
 → Les échancrures supérieures n'existent quasiment pas.


C) La 6è vertèbre cervicale.
 → Elle présente sur son apophyses transverse, un tubercule antérieur plus développé que chez ses  
      voisines. On le voit surtout sur un squelette monté.
 → Le tubercule constitue un point de repère en chirurgie pour les opérations carotidiennes.
 → On l'appelle tubercule carotidien ou de Chassaignac.


D) La 7è vertèbre cervicale.
Elle présente des caractères mixtes. Deux repères:
Son apophyse épineuse.
Ses apophyses transverses.

1/ L'apophyse épineuse.
 → Remarquable par sa longueur d'où le nom de vertèbre proéminente.
 → Elle n'est jamais bifide et très fortement inclinée en bas et en arrière.
 → Ce qui la rapproche de la vertèbre dorsale.

2/ Les transverses.
 → Pas de bifurcation à leur sommet.
 → La base est percée d'un trou bien que l'artère vertébrale ne passe jamais, la veine y passe.
 → On peut rencontrer parfois ,sur la partie inférieure du corps vertébrale, une petite facette  
      destinée à la 1ère côte.


E) La 1ère vertèbre dorsale.
Elle rappelle les vertèbres cervicales:
 → Face supérieure: Les 2 petits crochets latéraux.

On distingue sur chaque face latérale du corps:
En haut: Facette articulaire entière pour la première côte.
En bas: Présence d'1/4 de facette pour K2.


F) La 10è vertèbre dorsale.
Elle se distingue:
 → Partie supérieure du corps: Une seule ½ facette sur la  et destinée à la 10è côte.
 → Pas de ½ facette pour K11


G) Les 11è et 12è vertèbres dorsales.
Ces 2 vertèbres se rapprochent des vertèbres lombaires.
Ce qui les caractérise:
 → Absence de facettes articulaires pour les côtes sur les apophyses transverses.
 → Présence d'une facette unique sur le côté du corps ce qui donne donc aux 2 dernières côtes une  
     mobilité supérieure par rapport aux voisines: Côtes flottantes.

H) La 5è vertèbre lombaire.
 → Face inférieure de son corps vertébral perd tout parallélisme avec la face supérieure.
 → Elle est fortement oblique d'arrière en avant et de haut en bas.
 → La hauteur du corps vertébral est plus important en avant qu'en arrière.
 → Les apophyses articulaires inférieures sont plus écartées l'une des autres que les supérieures.



IV/ Les vertèbres sacrées et coccygiennes.
Elles sont au nombre de 9-10 selon les sujets, se soudent plus ou moins entre elles et finissent par ne former que 2 os, les 4 premières forment le sacrum et les 4-5 dernières forment le coccyx.


A) Le sacrum.
 → C'est un os impaire, médian et symétrique situé à la partie postérieure du bassin, entre les 2 os iliaques, au dessous de la colonne lombaire et au dessus du coccyx.

 → Il se dirige obliquement de haut en bas et d'avant en arrière.
 → Forme avec la dernière lombaire un angle saillant = Angle sacro-vertébral.

 → L'axe du sacrum décrit une courbe très prononcée dont la concavité regarde en bas et en avant.
 → Il est aplati d'avant en arrière, beaucoup plus volumineux en haut qu'en bas.
 → Il a la forme d'une pyramide quadrangulaire et présente donc à décrire une base, un sommet et 4  
      faces (antérieure, postérieure et 2 latérales).

1/ La face antérieure.
 → Concave dans le sens vertical et transversal.
 
 → Ligne médiane: Colonne osseuse formée par la superposition des corps des 5 vertèbres sacrées.    
 → Elle est segmentée à des intervalles réguliers par des lignes transversales.
 → Ces lignes sont les indices de la soudure des différentes vertèbres entre-elles.
 → Il y a 4 lignes,  d'autant plus visibles que le sujet est jeune.

 → A l'extrémité de chacune d'elle: Trou elliptique qui est un trou sacré antérieur.
 → Ces trous sont placés sur 2 lignes propres, verticales, distantes l'une de l'autre d'environ 4cm.

 → Les trous sacrés antérieurs sont continués en dehors par des gouttières transversales.
 → Ces gouttières logent les branches antérieures des nerfs sacrés.

Chacun de ces trous est séparé de son voisin par une cloison plus ou moins large sur laquelle viennent s'insérer les faisceaux d'origine du muscle pyramidal.


2/ La face postérieure.
 → Fortement convexe dans le sens vertical.  
 
 → Ligne médiane: Une crête saillante qui continue la ligne des apophyses épineuses de la colonne  
      lombaire que l'on appelle crête sacrée.
 → Elle se termine souvent à la hauteur du 3è trou sacré par 2 branches divergentes qui  
     circonscrivent la portion inférieure du canal sacré.

De chaque côté de la crête, en allant de dedans en dehors:
 → Une gouttière = Gouttière sacrée.
      Elle continue exactement la direction des gouttières vertébrales de la région lombaire.
 → Première série de tubercules au nombre de 5 = Tubercules sacrés postéro-internes
 → Trous sacrés postérieurs au nombre de 4.
 → Nouvelle série de tubercules = Tubercules sacrés postéro-externes (4) au contact des trous.

Les trous sacrés postérieurs sont plus petits que les antérieurs.
La crête diverge vers le bas.

3/Les faces latérales.
 → Larges en haut: Faces.
 → En bas elles s'amincissent: Bords.

 → En haut et en avant: Large surface articulaire ( facette auriculaire du sacrum)
 → On peut la comparer, au point de vue de sa configuration, au pavillon d'une oreille.
 → Forme d'un croissant à concavité dirigée en haut et en arrière.
 → Elle s'articule avec la facette analogue située sur l'os coxal.
 → En bas, elle ne dépasse pas le niveau de la 2è vertèbre sacrée.
 
 → En arrière de cette facette, dans la concavité, on trouve une petite dépression circulaire = fosse  
     criblée du sacrum (orifices pour les vaisseaux articulaires).

 → En bas de cette fosse, on trouve une surface plane et rugueuse où viennent s'insérer de  
     nombreux ligaments.

 → En avant et en bas, cette facette est limitée par un sillon (illon pré-auriculaire du sacrum) qui est  
      le lieu d'insertion du ligament sacro-iliaque antérieur.


4/ La base.
Elle regarde en avant et en haut, elle nous rappelle en tous points la face supérieure d'une vertèbre lombaire, nous y remarquons:

a/ Sur la ligne médiane:
 → Facette articulaire plane, plutôt ovalaire, à grand diamètre transversal.
 → En arrière de cette facette: Ouverture triangulaire qui est l'orifice supérieur du canal sacré.
 → On voit, toujours en allant en arrière, l'extrémité supérieure de la crête sacrée.


b/ De chaque côté.
Surface triangulaire à base externe qu'on appelle aileron du sacrum.
 
Deux saillies verticales qui correspondent aux apophyses articulaires du sacrum.
 → Les facettes sont légèrement concaves dans le sens transversal.
 → Elle regardent en arrière et en dedans.
 → Elles s'articulent avec les apophyses articulaires de la dernière vertèbre lombaire.

Deux échancrures placées en avant des apophyses articulaires = Échancrures du sacrum.
 → Elles contribuent à former, avec les échancrures inférieures de la dernière lombaire, le 25è trou  
      de conjugaison.


5/ Le sommet.
 → En avant:
Facette articulaire elliptique à grand diamètre transversal qui s'articule avec la base du coccyx.

 → En arrière de cette facette:
Orifice qui correspond à l'orifice terminal du canal sacré, cet orifice est limité de chaque côté par 2 saillies verticales descendantes qu'on appelle cornes qui s'unissent aux 2 saillies similaires situées au niveau du coccyx = cornes du coccyx.


B) Le coccyx.
 → Rudiment, chez l'homme, de la queue des mammifères.
 → Situé sous le sacrum dont il continue la direction.
 → Il est constitué de 4 ou 5 vertèbres atrophiées, soudées les unes aux autres.
 → C'est un os impaire, symétrique, médian.
 → Il est fortement aplati d'avant en arrière, beaucoup plus large en haut qu'en bas.
 → Il a la forme d'un triangle et donc offre à décrire une base, un sommet, 2 faces et 2 bords.

1/ Les faces.
 → La face antérieure est légèrement concave.
 → La face postérieure est légèrement convexe.
 → Elles présentent des lignes transversales qui sont les vestiges des soudures des vertèbres  
      coccygiennes les unes aux autres.

2/ La base.
 → Sur la ligne médiane: Petite facette elliptique à grand diamètre transversal.
 → Elle s'articule avec la facette similaire placée sur le sommet du sacrum.

 → En arrière, on a à droite et à gauche, 2 petites colonnettes verticales ascendantes.
 → Ce sont les cornes du coccyx qui vont s'articuler avec les cornes du sacrum.

 → De chaque côté des cornes: Deux prolongements transversaux = angles latéraux du coccyx.
 
 → Le bord supérieur de l'angle latéral est légèrement concave.
 → Il forme avec la bord correspondant du sacrum, une large échancrure.
 → L'échancrure forme un trou circonscrit par un ligament = ligament inter coccygien.
 → Ce trou livre passage au 5è nerf sacré.

3/ Le sommet.
Formé par un petit tubercule osseux qui bien souvent est dévié de la ligne médiane.

4/ Les bords.
Ils sont obliques, plus ou moins sinueux et donnent insertion au grand ligament sacro-sciatique et à la plupart des faisceaux d'origine du muscle ischio-coccygien.


V/ La colonne vertébrale considérée dans son ensemble.

A) Les dimensions.

1/ Longueur = hauteur.
Chez l'homme adulte de taille moyenne, du sommet de l'atlas au sommet du coccyx, il y a environ  
 → 74cm en moyenne.
 → Région cervicale: 13-14cm
 → Région dorsale: 28cm
 → Région lombaire: 17-18cm
 → Portion sacro-coccygienne: 13cm

Ces dimensions augmentent jusqu'à l'âge de 25 ans et restent stationnaires chez l'adulte puis diminuent chez le vieillard (affaissement des DIV).

2/ Largeur = diamètre transverse.
Largeur maximum à la base du sacrum: 11cm.
Au dessus et en dessous ces dimensions diminuent.
 → L5: 8cm
 → L1: 6cm
 → D12: 5cm
 → D1: 6cm
 → C2: 5cm
 → C1: 8cm


3/ L'épaisseur = diamètre antéro-postérieur.
 → Région cervicale: 4cm
 → Région dorsale: 6cm
 → L5 et du haut du sacrum: 7cm


B) Direction.
 → Elle présente une série d'inflexions:
 → Courbes antéro-postérieures.
 → Les courbures cervicale et lombaire sont convexes en avant.
 → Les courbures dorsale et sacro-coccygienne sont convexes en arrière.
 → Les courbures varient selon l'âge et le sexe.
 → La courbure lombaire chez la femme est plus prononcée que chez l'homme peu importe l'âge.

Les courbures varient selon l'âge et le sexe.


C) Configuration externe. (pas vu en cours)
D'un point de vue morphologique, le rachis est constitué par 2 pyramides dont la base d'une est représentée par la base du sacrum.
Les sommets correspondent aux sommets de l'atlas et du coccyx.

1/ Face antérieure.
 → Empilement des corps vertébraux les uns sur les autres séparés par des DIV.
 → Un peu les transverses lorsque l'on s'éloigne de la ligne médiane.

2/ Face postérieure.
 → Sur la ligne médiane: Sommet des épineuses qui constituent la crête épinière.
 → De chaque côté: 1 gouttière vertébrale, profonde, formée par:
. En dedans: Faces latérales des épineuses.
. Partie moyenne: Les lames vertébrales.
. En dehors: Les apophyses articulaires et la face postérieure des transverses.

Présence, en région lombaire, d'une 2è petite gouttière  parallèle à la première (séparée l'une de l'autre par les apophyses articulaires) et formée en raison de la présence des tubercules mamillaires.


3/ Les faces latérales.
 → Les sommets des transverses.
 → Plus profondément, la face latérale des corps vertébraux avec en région dorsale, la présence des  
      facettes ou ½ facettes pour les K.
 → La série des pédicules.
 → La série des trous de conjugaison, plus on descend, plus le diamètre des trous est important (dû  
      au diamètre des artères et des veines.)

4/ Le canal vertébral.
 → Constitué par l'empilement des trous vertébraux.
 → S'étend sur toute la colonne en suivant les courbures.
 → Se termine en une simple gouttière entourée des cornes du sacrum et du coccyx.
 → En haut se termine dans la grande cavité crânienne.
 → Il loge la moelle épinière et ses enveloppes.
 → Sa forme varie selon les régions.
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MessageSujet: Re: Ostéologie   Ostéologie EmptyJeu 12 Sep - 16:34

Chapitre 2: Le sternum et les côtes = le thorax.

Sommaire:


I/ Le sternum.

A) Disposition générale.
 
B) Dimensions.

C) Forme et régions.
1/ Face antérieure.
2/ Face postérieure.  
3/ Extrémité supérieure = base.
4/ Extrémité inférieure = sommet.
5/ Les bords latéraux.


II/ Les côtes et les cartilages costaux.

A)Les caractères généraux.

B) Les caractères propres à certaines côtes.
1/ La 1ère côte.
2 / La 2è côte.
c/ 11è et 12è côtes.

C) Les cartilages costaux.
 

III/ Thorax en général = cage thoracique.
 
A) Surface extérieure.
1/ Face antérieure = sternale.
2/ Face postérieure = dorsale.
3/ Les faces latérales.

B) Surface intérieure.
1/ Face antérieure.
2/ Face postérieure.
3/ Faces latérales.
4/ Le sommet = circonférence supérieure.
5/ La base = circonférence inférieure.



Dernière édition par Matthieu Gillet le Jeu 12 Sep - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ostéologie   Ostéologie EmptyJeu 12 Sep - 16:38

Chapitre 2: Le sternum et les côtes = le thorax.


La vertèbre dorsale est prolongée de chaque côté par 2 arcs osseux (côtes) qui décrivent une courbure à concavité interne se dirigeant vers la ligne médiane antérieure et s'implantant en avant sur une 2è colonne osseuse: le sternum (ou colonne sternébrale).

Théoriquement ces éléments osseux existent dans toute la hauteur de la colonne vertébrale mais ne sont très développés, chez l'homme, qu'en région dorsale;
Les côtes et le sternum constituent avec les vertèbres dorsales, une large enceinte qui loge l'appareil cardio-pulmonaire, c'est le thorax.

I/ Le sternum.
 → C'est un os impair, médian et symétrique. Origine grecque signifiant poitrine.
 → C'est un os plat situé à la partie antérieure du thorax, en dedans des 2 clavicules et des 7  
      premières côtes qui se fixent sur ses bords.


A) Disposition générale.
 → Les anciens anatomistes comparaient le sternum à une épée de gladiateur.
 → Primitivement composé de pièces osseuses indépendantes.
 → Elles se superposent les unes aux autres comme les vertèbres dorsales.
 → Puis ces différentes pièces se soudent entre elles.

Chez l'adulte, le sternum ne présente plus que 3 segments:
 → Le manubrium sternal (segment supérieur)
 → Le corps (segment moyen)
 → L'appendice xiphoïde (segment inférieur = pointe).

 → Il est obliquement dirigé de haut en bas et d'arrière en avant.
 → Si on prolonge l'axe du sternum, il croise C3/C4.
 → Le sommet du manubrium croise le rachis au niveau de D2.
 → Le sommet de l'appendice xiphoïde croise le rachis au niveau de D10 ou D11.

B) Dimensions.
 → 17cm en moyenne.
 → Largeur: maximum au niveau du manubrium 6cm.
 → Épaisseur: 12mm jusqu'à 3mm au niveau de l'appendice.
 → Le sternum de la femme est moins large, moins oblique mais plus long que celui de l'homme.

C) Forme et régions.
Allongé de bas en haut, aplati d'avant en arrière.
Deux bords, deux faces, deux extrémités.

1/ Face antérieure.
 → Plane transversalement, légèrement bombée au niveau du manubrium.
 → Plus ou moins convexe dans le sens vertical.
 → Elle se trouve directement en rapport avec la peau sur la partie médiane.
 → Dans la partie latérale elle est séparée de la peau par les faisceaux sternaux du grand pectoral.
 → Sur certains sujets, le manubrium forme avec le corps un angle saillant = angle de Louis.
 → A la partie inférieure de cette face, immédiatement au dessus de l'appendice xiphoïde, on a une  
     petite dépression = fossette sus-xiphoïdienne appréciable à la vue et au toucher.

      2/ Face postérieure.  
  → Concave, en rapport avec les organes thoraciques.

3/ Extrémité supérieure = base.
 → Présente une échancrure médiane = fourchette sternale (ou échancrure trachéale).
 → De chaque côté 2 facettes articulaires pour les clavicules.
 → Facettes claviculaires regardent en haut, en dehors et en arrière.
 → Elles sont concaves transversalement.

4/ Extrémité inférieure = sommet.
 → Constituée par l'appendice xiphoïde.
 → Presque toujours cartilagineuse et parfois percée d'un trou.

5/ Les bords latéraux.
Sinueux, en forme de S italique, nous présentent dans toute leur hauteur de nombreuses échancrures dont le nombre total est de 26 (13 de chaque côté).
Ces échancrures sont de 2 ordres, articulaires ou non-articulaires.
Les articulaires (= échancrures costales) sont au nombre de 7 et les non-articulaires au nombre de 6.
Les échancrures costales sont situées à l'extrémité des lignes de soudure.
Le sternum donne insertion à 8 muscles.



II/ Les côtes et les cartilages costaux.
 → Les côtes sont des os plats qui se détachent de chaque côté de la colonne vertébrale.
 → Elles se dirigent comme autant d'arcades vertébrales vers le sternum.

 → 24 côtes, 12 de chaque côté.
 → Les 7 premières arrivent jusqu'au sternum et se terminent sur cet os, ce sont les vraies côtes (= côtes sternales).

Les fausses côtes se subdivisent en 2 groupes:
 → Les 8è, 9è et 10è s'articulant par leur extrémité antérieure sur un des cartilages situé au dessus de celle des fausses côtes proprement dites.

 → Les 11 et 12 restent libres et indépendantes dans toute leur étendue, on parle de côtes flottantes.

Chacun des arcs costaux se compose de 2 portions:
Une portion postérieure dite osseuse = côte osseuse
Une portion antérieure dite cartilagineuse dépendant du système sternal = côte cartilagineuse ou cartilage costal.


A) Les côtes osseuses.

1/ Les caractères généraux.
 → Elles s'implantent obliquement sur la colonne vertébrale.
 → De façon à former avec elle un angle aigu à ouverture inférieure.
 → Cet angle est d'autant plus aigu qu'il se rapporte à une côte située plus bas.

 → En quittant les corps vertébraux, les côtes se portent en dehors.
 → Elles gagnent l'extrémité externe des apophyses transverses.
 → Puis continuent leur trajet en dehors en décrivant une courbure à concavité dirigée en avant.
 → Un peu en dehors de l'apophyse transverse, elle se coude brusquement pour se porter en avant.    
 → Cela forme au niveau de ce changement de direction, l'angle postérieur des côtes.

 → Cet angle se traduit sur la face externe par une arrête légèrement oblique en bas et en dehors.  
 → Proche du point où elle se continue avec les cartilages costaux, les côtes changent de nouveau
      de direction pour se porter de dehors en dedans.

Ce changement de direction est un peu moins brusque que le précédent mais il en résulte un angle = angle antérieur des côtes qui est à peine sensible.

Les côtes décrivent dans leur trajet postéro-antérieur, une longue courbe dont la concavité regarde en dedans. Nous nommerons cette 1ère incurvation sous le nom de courbure d'enroulement.
De plus on dirait que la côte a subit un mouvement de torsion en vertu duquel son extrémité postérieure aurait été porté en haut et en dehors et son extrémité antérieure en bas et en dedans.
Cette 2è incurvation porte le nom de courbure de torsion.

La longueur des côtes varie en fonction des sujets. Sur un sujet la taille augmente de la 1ère à la 7è et diminue ensuite.
Une côte présente à décrire un corps et 2 extrémités.

a/ Le corps ou partie moyenne.
 → Une face externe convexe: Sur laquelle se dessinent les 2 angles antérieur et postérieur.
 → Une face interne concave: Directement en rapport avec les plèvres pulmonaires.
 → Un bord supérieur: Mousse, terminaison des 2 muscles intercostaux.
 → Un bord inférieur: Plus tranchant sur lequel se voit une gouttière = gouttière costale.

Cette gouttière donne naissance, sur ses 2 lèvres, aux 2 muscles intercostaux et entre ces 2 muscles se logent 3 organes: la veine, l'artère et le nerf intercostal (de haut en bas).


b/ Extrémité postérieure.
Celle qui constitue la portion de l'arc costal placée en avant de l'apophyse transverse.
On distingue une tête, un col et une tubérosité:

. La tête:
 → Destinée à s'articuler avec les corps vertébraux.
 → Présente 2 petites facettes articulaires qui s'inclinent l'une vers l'autre en se dirigeant en dedans.  
 → Forment ainsi un angle dièdre saillant dont le sommet plus ou moins rugueux correspond au  
      DIV et donne insertion à un ligament = ligament interosseux.

. La tubérosité:
 → Placée en regard de l'extrémité externe de l'apophyse transverse, s'articule avec elle.
 → Elle a à cet effet une petite facette articulaire surmontée d'une saillie rugueuse.
 → Insertion du ligament costo-transversaire postérieur sur cette saillie.

. Le col est la portion intermédiaire, on y rencontre:
 → Face postérieure:
Rugosités où viennent s'insérer des faisceaux fibreux qui s'attachent d'autre part sur l'apophyse transverse

 → Bord supérieur:
Petite crête longitudinale destinée à l'insertion inférieure du ligament costo-transversaire supérieur (= cervico-transversaire supérieure).

c/ Extrémité antérieure.
Légèrement renflée. Présente une petite facette elliptique plus ou moins concave où vient se loger le cartilage costal correspondant.


B) Les caractères propres à certaines côtes.

1/ La 1ère côte.
Corps:
 → Orienté de telle façon que l'une des faces regarde en haut et l'autre en bas.
 → Les bords sont donc interne et externe et les faces supérieure et inférieure.

 → La face supérieure est à peu près plane.
 → A sa partie moyenne 2 gouttières transversales:
. La gouttière postérieure qui livre passage à l'artère sous-clavière.
. La gouttière antérieure qui loge la veine sous-clavière.

Entre ces 2 gouttières, nous trouvons le tubercule de Lisfranc lieu d'insertion du scalène antérieur.
Il n'existe ni angle, ni gouttière, ni traces de torsion.

Extrémité antérieure:
 → Face supérieure: Surface rugueuse qui est destinée à l'insertion du ligament costo-claviculaire.
 → On trouve parfois en dedans, une petite facette articulaire pour la clavicule.

Extrémité postérieure:
 → Très développée et forme avec le corps un angle droit ou presque.
 → Caractérisée par une tête arrondie qui porte une facette articulaire unique.
 → Un col très mince et aplati verticalement.
 → Une tubérosité fortement saillante située plus sur le bord externe que sur la face supérieure.

Elle donne insertion à 10 muscles.

2 / La 2è côte.
 → Ses 2 faces sont obliques servant d'intermédiaire entre la 1ère et les côtes suivantes.
 → La 2è ne présente pas de torsion => pas de gouttière costale.
 → Elle se caractérise par la présence sur la face supéro-externe, un peu en arrière de sa partie moyenne, d'une surface rugueuse plus ou moins saillante destinée à l'insertion d'un des faisceaux du muscle grand dentelé.
Elle donne insertion à 9 muscles.

c/ 11è et 12è côtes.

Chacune de ces 2 côtes ne s'articule qu'avec le corps d'une seule vertèbre => leur tête possède qu'une seule facette articulaire. De plus la tubérosité est absente.
De plus ces côtes sont presque rectilignes, ne présentant pas de traces de torsion.
La 12è est plus courte que la 11è et ne possède pas d'angle postérieur (encore une trace sur la 11è) idem pour la gouttière costale absente sur la 12è.


C) Les cartilages costaux.
 → Au nombre de 24, 12 de chaque côté.
 → Les 7 premiers prolongent les côtes jusqu'au sternum.
 → Chacun des 3 suivants n'atteignent pas le sternum, viennent se fixer sur le cartilage du dessus.
 → Quant aux 2 derniers, ils se perdent au milieu des muscles larges de l'abdomen.
 → Ces cartilages ont une configuration analogue à celle des côtes qui les continuent.



III/ Thorax en général = cage thoracique.
 → Cavité osseuse et cartilagineuse.
 → On y trouve logés les poumons et le cœur.
 → Formée par les 12 dorsales, les 12 côtes, les cartilages et le sternum.


A) Surface extérieure.

1/ Face antérieure = sternale.
 → Limite naturelle, ligne oblique en bas et en dehors passant par les angles antérieurs des côtes.  
 → Plus large en bas qu'en haut et inclinée de haut en bas et d'arrière en avant.

2/ Face postérieure = dorsale.
 → Limitée par les lignes passant par les angles postérieurs des côtes, oblique en bas et en dehors.
 → Sur la ligne médiane: Présence des épines dorsales.
En s'écartant on trouve les gouttières vertébrales, plus loin les apophyses transverses, plus loin les articulations du sommet des transverses avec les tubérosités costales.
Extrémités postérieures des espaces intercostaux jusqu'à l'angle postérieur.

3/ Les faces latérales.
Convexes verticalement et transversalement.
Constituées par les 12 côtes et les 11 espaces intercostaux de chaque côté.
Ces arcs sont inclinés de haut en bas et d'arrière en avant et les espaces intercostaux sont plus larges en avant qu'en arrière.

B) Surface intérieure.

1/ Face antérieure.
Concave, mêmes limites que la face extérieure.

2/ Face postérieure.
Sur la ligne médiane, face antérieure des corps vertébraux et des DIV de la colonne dorsale, plus large en bas qu'en haut.
De chaque côté 2 gouttière verticales pour loger les bords postérieurs des poumons = gouttières pulmonaires.

3/ Faces latérales.
Concaves, fortement inclinées de haut en bas et de dedans en dehors, configurées comme la surface extérieure.

4/ Le sommet = circonférence supérieure.

Constituée en avant par la fourchette sternale et en arrière par le corps de D1.
Sur les côtés, il est constitué par le bord interne des 1ères côtes.
Le plan de cet orifice est légèrement incliné de haut en bas et d'arrière en avant.
Une ligne horizontale menée par la fourchette sternale rencontrerait en arrière le corps de D2.
Diamètre antéro-postérieur = 5cm en moyenne.
Diamètre transversal = 10 à 12 cm.

5/ La base = circonférence inférieure.

Formée en arrière par la base inférieure du corps de D12, en avant par la base de l'appendice xiphoïde, sur les côtés par les cartilages costaux des 6 dernières côtes remontant obliquement de bas en haut de K12 vers le sternum.
Le plan est fortement incliné de haut en bas et d'avant en arrière.
Sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale et est occupée par une cloison musculo-aponévrotique, le diaphragme.
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